Comment ça va pour vous ?
Pour ma part, je sors d'une semaine de maladie ou plutôt d'épuration durant laquelle mon corps m'a fait traverser des tremblements, des éruptions volcaniques, des coulées de lave, des ouragans, un changement climatique intense accompagné de montées de fièvre et de frissons glacés.
Pourtant, au milieu de tout ça, je trouve que la maladie offre une connexion profonde à ce que vit le grand corps de la terre à travers toutes ses transformations.
C'est pour moi l'occasion de m'y connecter, d'observer en surface toutes ces manifestations, de les voir comme un langage qui dépasse la sensation de douleur ou de souffrance. La terre nous parle, nos corps ont des messages.
La terre enseigne à travers tous ses grands bouleversements.
Ce ne sont pas des punitions mais des cadeaux pour épurer, harmoniser et rééquilibrer les courants de la sphère.
C'est l'Amour qui parle et agit pour œuvrer à travers ce grand corps terrestre et de la même manière à travers nos corps de chair.
Être traversé par la maladie peut être une expérience mystique des plus intenses, puisque lorsqu'elle nous submerge, nous ne contrôlons plus rien, nous abdiquons pour laisser le courant d'Amour agir et extraire, comme un cri retenu depuis trop longtemps.
Le corps crie à notre place, c'est un cri d'Amour pour nous libérer.
Un cri qui peut nous faire souffrir d'avoir été tu depuis si longtemps mais ô combien libérateur.
Ce n'est pas forcément évident de percevoir l'Amour quand la maladie nous traverse.
On peut se perdre dans la douleur tant elle peut être paralysante et écrasante.
Mais celle-ci peut être ô combien amplifiée par l'effort de résister à ce cri, de chercher à le retenir d'avantage, de le faire taire pour ne pas faire face à son grand bouleversement.
Résister à ce qui doit se manifester nous emprisonne encore plus dans la douleur et la souffrance.
Pourtant, la terre est celle qui nous montre comment faire, ou plutôt comment être.
Elle aussi vit ces cataclysmes dévastateurs. Il n'y a pas un jour sans qu'elle ne vive un ouragan, une éruption volcanique, un assèchement, un feu qui la consume, etc., en tant que corps vivant, vibrant, elle n'est pas insensible à tout cela. Mais la terre ne reste pas à la surface de cette sensibilité, non, elle le vit depuis son centre, depuis son cœur.
Tout semble avoir lieu en surface où la vie agit, transforme, sans pour autant aller s'enfermer dedans, c'est à dire rester dans ce qui se manifeste à la surface.
Car connectée en son centre, où réside son noyau, là où loge son feu sacré, elle transmute et reste connectée à l'Amour qui agit.
De même, dans l'expérience de la maladie, au-delà de notre conception personnelle de l'amour, c'est bien l'intelligence de l'Amour qui nous parle et œuvre à travers nous.
Pour nous rééquilibrer et nous réharmoniser.
Hier, j'ai tiré une carte, celle du lézard, pour m'accompagner, et elle symbolise très bien cette régénération du corps et la transformation.
Le lézard invite à laisser l'ancien derrière soi à travers la perte de sa queue, qui symbolise le passé, pour se détacher et reconstruire sur une nouvelle énergie.
Il connecte au cycle de mort et de renaissance et nous aide à accepter cette phase de mort de façon joyeuse puisque la vie est déjà dans l'action de reconstruction.
Cela est un partage d'expérience et le nectar que j'en ai cueillit. A chacun son expérience de la maladie <3
Jade Rosenbaum
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