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Photo du rédacteurJade Rosenbaum

La pesé du cœur




À la fin de cette vie, une question essentielle se présentera :

« Comment ai-je aimé ? »

Car la vie dépend de l'amour que je lui porte et non pas de l'amour que j'attends d'elle.

On observe actuellement, et notamment à l'heure des réseaux sociaux, un renforcement de la croyance selon laquelle notre valeur dépendrait de "par combien nous sommes aimés."

Nous baignions ainsi dans une illusion faite pour nous condamner à ne jamais ouvrir notre cœur plus que nécessaire, contrôlant

l'amour comme une ressource rare qu'il faudrait rationner.

Ceci dessine une course sans fin et mortifère par la recherche d'être aimé sans ouvrir son cœur et partager son amour.


En Égypte antique, au cœur de cette civilisation d'une richesse incommensurable, une seule chose prédominée pour accéder à la vie éternelle ; non pas les richesses accumulées,

mais la pureté du cœur.

Celui-ci étant considéré comme "le siège de la conscience", au moment de la mort avait lieu "la pesée du cœur."


Le cœur du défunt, était posé sur le plateau de gauche d'une balance et en face, sur le plateau de droite, était posé une plume d’autruche, qui symbolisait Mâat la déesse de la justice, de la paix, de l’équité et de la vérité.

Pour accéder à la vie éternelle, il fallait que le cœur soit en équilibre avec la plume.

Cet équilibre avec la plume nous parle d'un cœur allégé, purifié du plomb, afin de pouvoir s'élever dans les dimensions supérieures.


Si le cœur était plus lourd que la plume, alors cela signifiait que le cœur avait été plombé.

Le défunt avait vécu en laissant les ressentiments, la haine et la peur le calcifier au point de l'emprisonner, l'empêchant ainsi à toute élévation possible.

Dans ce cas, le défunt était dévoré par "la grande dévoreuse"

le renvoyant, par le principe de digestion et déjection,

au cycle de l'incarnation.


Une telle civilisation nous a laissé ce message puissant, devenu récurent à travers les temps, mais trop peu écouté et de moins en moins valorisé dans le monde actuel.

Aujourd'hui, la pureté du cœur, l'amour inconditionnel sont bien souvent moqués au profit d'un esprit critique aiguisé afin de transpercer et diviser.

Seulement à la fin, seule notre capacité d'aimé sera prise en compte, ce sera le seul bien précieux qui subsistera au-delà des mondes.

Ainsi, cette question peut devenir essentielle en ces temps :

« Comment est-ce que j'aime ? Est-ce que j'aime au-delà de l'idée d'être aimé ? »

Voici une boussole essentielle pour nous éclairer et nous guider dans ce grand voyage.


Jade Rosenbaum

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