L'Origine du langage et des mots L'origine du langage n'est pas faite de mots mais de musique.
Plus on s'approche de la Source, plus le langage est mélodie.
Plus la source se fragmente, se divise pour prendre forme dans la densité, plus l'homme a besoin de mots pour délimiter, se définir et définir ce qui l'entoure.
Par exemple, sur notre planète, plus on s'individualise les uns des autres et de son écosystème, plus la langue va être complexifiée et riche.
En France, où l'on est très dans le mental, la langue est très intellectualisée, c'est pour cela qu'elle est si complexe avec autant de nuances.
Car lorsque le mental est déconnecté de ses sens subtils, il a besoin de fragmenter pour appréhender et comprendre en profondeur.
On observe que dans les temps plus anciens sur terre, lorsque certaines civilisations étaient encore proche de l'expression des hautes sphères le langage était musique et son vibratoire.
Plus on connecte à des dimensions plus élevées, sur des sphères avec des civilisations plus évolués, plus les mots sont ramenés à l'essence-ciel jusqu'à complètement disparaître.
Sur certaines sphères très évoluées, le langage n'a plus besoin des mots tels qu'on les connait, chaque personne et manifestation du vivant émet une musique. Les êtres interagissent entre eux par les sons vibratoires qu'ils émettent.
Il y a une telle transparence des êtres entre eux et une conscience de leur interconnexion qu'ils sont dans une forme de télépathie musicale.
La communication se fait par cette présence.
Les formes pensées n'existent pas ou très peu, et il ne s'agit pas d'une télépathie où on lit les pensées mais d'une télépathie où la musique de chacun entre en symphonie avec celle des autres.
Actuellement sur notre plan terrestre où tout s'est individualisé, cette musique du vivant vibrante existe mais elle est mise en sourdine par les bruits extérieurs.
Ainsi, le silence est une clé, un état d'être qui nous permet de nous reconnecter à ces musiques, à cette origine du langage.
Dans le silence, on découvre non pas le vide mais le plein, on goûte à la source, au cœur de cette musique divine.
En se reconnectant au cœur, les mots dévoilent une nouvelle dimension. Ils n'ont plus une fonction mental pour définir, mais ils sont des portails pour entrer dans la vibration de leur essence afin de ressentir le mot dans toute sa puissance.
Les mots à l'écrit retrouvent leur puissance symbolique qui nous plonge dans l'UNformation et à l'oral ils retrouvent leur rôle de note de musique qui nous connectent à la mélodie divine.
Jade Rosenbaum
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