Le chemin de la sagesse est semblable à la montée d'un escalier.
Le sage qui éclaire depuis la plus haute marche au sommet,
ne se sent pas supérieur.
Il ne se définit pas au-dessus de celui situé sur la première marche au sol.
Le sage éclaire avec une conscience qui englobe chacune des marches de l'escalier,
sa conscience, son ouverture est l'escalier tout entier.
Il porte autant en lui la compassion et mise en lumière des premières marches que celles vers la cime d'une conscience plus vaste.
L'ego spirituel aurait tendance à se voir au-dessus, à se comparer aux marches précédentes pour se positionner et renforcer son identité.
Il se verrait uniquement comme la marche la plus haute en oubliant qu'une conscience élevée s'ouvre car chacune des marches a été gravie un jour, chacune a été une étape et constitue "l'escalier de conscience".
L'ego spirituel porterait un regard de rejet, de jugement sur
"ceux qui sont encore en bas", "ceux qui n'ont pas encore compris".
Ainsi, il renforce sa séparation avec les autres marches.
Mais cela ne fait que le couper et fermer sa conscience à celle du M'onde.
Le sage lui sent sa conscience embrasser chaque marche et
entrer en compassion avec chacune d'elle
car il sait que la marche la plus basse porte déjà en elle la direction, le grand dessin de son être véritable,
celui du "grand escalier de la conscience".
La compassion et le temps sont des vecteurs essence-ciel pour poser sur chacun un regard d'amour et de lumière,
et reconnaître en chacun son propre rythme d'évolution.
Jade Rosenbaum
Artist: Jumbie Art
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