Guidance énergies de janvier :
Nous voici mi-janvier, ce début d'année s'est présenté à nous comme l'impression de sortir d'un bunker après un bombardement. Tout est silencieux et il y a un décalage entre la sensation d'être encore sous terre et le contact avec la réalité. Cette réalité nous l'observons avec un nouveau regard, ce qui semblait être le paysage connu a complètement changé en nous-même, nous observons certains aspects se fissurer, s'écrouler, disparaître alors que pour certains cela reste leur zone de confort, leur repère. Tout ceci induit une perte de repères pour nos sens physiques, ce contraste avec le connu nous pousse à l'intérieur de nous, faisant davantage appel à nos sens subtils. Cela nous donne l'impression de ne plus vraiment entendre avec nos oreilles physiques, c'est comme si nous étions connectés à une autre forme d'ouïe. Quand nous écoutons, c'est une sensation des plus étranges, nous écoutons depuis une nouvelle oreille qui n'est pas en lien direct avec une quelconque mentalisation de l'information. Cette sensation de sortie de bunker nous installe automatiquement à l'intérieur de nous, là où nous avons trouvé refuge, ce qui peut créer un décalage dans la façon de sociabiliser ou d'être présents à l'extérieur. Cette sensation reste diffuse, latente tout ce mois de janvier. Le 6 janvier, le jour de l'Épiphanie, il y a eu une accentuation de ces énergies créant un plus gros contraste entre l'extérieur et son monde intérieur. Car malgré la perte de repères à l'extérieur, il y a un feu intérieur qui s'est amplifié, un feu qui appelle à brûler tout ce qui appartient à l'ancien, à brûler notre ancienne peau, celle qui s'est détachée lors de cette mue, de ce passage à 2024. C'est un feu qui brûle mais aussi qui éclaire le nouveau chemin et ses cadeaux, qui éclaire les trésors de ce renouveau afin de les offrir à notre tour comme de nombreuses éclosions offrant leur parfum divin. Depuis début janvier, nous pouvons avoir l'impression d'assister à un deuil, d'accompagner nos anciennes parties dans un dernier adieu, pour les contempler une dernière fois et les remercier de leurs loyaux services. Ce deuil est chargé d'adieu et de coulées de larmes salvatrices qui laissent place et nourrissent en secret les germes du renouveau. Ainsi se révèle tout un espace inconnu avec lequel nous nous harmonisons de jour en jour silencieusement, loin de toute agitation. Nous sentons un feu d'inspiration en nous qui se détache de nos anciens modes d'accouchements dans la matière et qui nous relie à un nouvel élan créatif. En ce mois de janvier, nous ressentons une forme d'urgence à dire un grand oui à toutes ces ébullitions intérieures et leur donner vie en priorité. Il nous est difficile de continuer certaines tâches, nous avons la sensation d'être des fantômes qui retournent sur les lieux de leur passé et comprennent que ce n'est plus leur monde, certains scénarios, certaines relations, certains lieux faisant partie d'un paysage quotidien donnent l'impression d'appartenir à un souvenir. Nos fantômes déambulent encore dans l'ancien car il y a certains repères plus durs à lâcher que d'autres, mais nous sentons l'appel de la lumière qui nous aide à dire adieu et couper ces liens. La lumière dessine la promesse d'un nouveau chemin, un chemin d'engagement et de création encore plus aligné avec notre cœur. Sachez que derrière le silence et cette sensation "d'étourdissement" a lieu tout un processus de transformation porteur d'inspirations prêtes à fleurir.
Jade Rosenbaum
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